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Victor Sjöström est le père du cinéma suédois.
Chaplin le considérait comme le meilleur metteur en scène du monde.
Il tourne en 1924, aux Etats-Unis, “Les larmes du clown” : un de ses chefs-d'œuvre.
L'histoire de ce scientifique (incarné par le fantastique Lon Chaney) qui, giflé et trahi, survit en devenant clown, “le clown qui reçoit des gifles”, atteignant ainsi la gloire par le geste qui fut sa chute, nous touche incroyablement, parce qu'elle parle d'une manière forte, profonde et subtile, de l'amour, de l'humour, et de la terrible ironie de la vie.
La finesse de réalisation, l’incroyable créativité de Sjöström, la profondeur et la simplicité de cette histoire font de ce film une terre extrêmement fertile pour la musique.
Pour nous, jouer avec ce film, c'est justement éclairer sa subtilité, sa force, par l'emploi de palettes sonores délicates, variées, fortes, de nostalgies musicales, de vivacité, de profusion mais aussi de silence.
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Victor Sjöström is one of the fathers of the Swedish cinema.
Chaplin regarded him as the best director in the world.
He made "He who get slapped ", one of his masterpieces, in 1924 in the United States . The story of this scientist (played by a fantastic Lon Chaney) who, after being slapped and humiliated, survives by becoming a clown, "the clown who gets slapped", achieving fame by the very gesture which was also his fall, moves us enormously, because it engages, in a strong and subtle way, with the love, humour, and terrible irony of life.
The sensitivity and enormous creativity revealed in Sjöström's film, the depth and the simplicity of its theme make it a rich playground for making music.
To accompany this film is to explore the richness of human feelings which constitutes its beauty; allowing us to exploit a wide pallet of sonorities, musical nostalgia and deeply-felt experiences. |
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