La danse de l'enfant qui cherche

 
 

 

Namiko Gahier Ogawa : danse

Gaël Mevel : violoncelle


film de présentation

Extrait vidéo 2

 

 



   

Ce duo se propose d'improviser autour de textes, ou de moments, ou de lieux.

Nous aimons jouer avec les textes de Sei Shonagon, auteure japonaise du XIème siècle. Elle dresse dans Notes de chevet (Makura no soshi) à travers une série de listes ("Choses qui font battre le coeur", "Choses qui font naître un doux souvenir du passé, "Choses qui sont proches bien qu'éloignées" ...) un tableau extraordinaire du Japon de cette époque.

Elle nous donne à découvrir comment ces sensations étranges révélées par cette lecture sont formidablement présentes aujourd'hui en nous, mais d'une manière si unique et si particulière qu'elles ouvrent ainsi d'autres voies pour la pensée, pour la sensation, mais surtout, ici, pour le geste et le son.

Nous aimons aussi jouer autour des textes de Jacques Dupin, poète du XXème siècle. Il dresse dans De nul lieu et du Japon, quelques tableaux raffinés et ouverts, qui mettent

les improvisateurs que nous sommes, au milieu du volcan, un volcan délicat et impétueux, à la frontière du sens et de l’indicible.

Improvisateurs, nous voulons, avec notre savoir, nos connaissances, nos cerveaux qui fulminent, nous abandonner un instant à l’état de l’enfant qui cherche, sans savoir ce qu’il va trouver.

Il est rare de trouver un lieu dont on ne sait rien, et où pourtant tout son savoir-faire sert ce non savoir-faire. Improviser n’empêche pas de penser une architecture, mais nous pousse à ne pas oublier la danse de l’enfant qui cherche.

Les textes de Sei Shonagon et de Jacques Dupin sont dits en français ou en japonais.



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